La mairie de Nice a déclaré vendredi qu’elle avait fait recours à la justice pour faire changer l’état civil d’un nouveau-né, déclaré en début du mois de novembre, sous le nom de « Mohamed, Nizar Merah », faisant référence au responsable des attaques terroristes djihadistes de Toulouse et Montauban en 2012.
« Pendant que notre ville a été le théâtre d’un attentat cet été, et que notre population était sous le choc, il serait inacceptable de voir de tels comportements. C’est pour cela que nous avons saisi le procureur pour qu’il agisse en conséquence pour faire changer l’acte de naissance dudit bébé dont l’essence est préjudiciable pour notre pays », a précisé dans un communiqué, Christian Estrosi, premier adjoint et président de la Métropole Nice Côte d’Azur.
« C’est du devoir du Procureur de dire si le prénom est conforme ou non à la loi et si c’est judicieux de mettre au courant le Juge des Affaires familiales pour modification. En effet, l’officier d’état civil n’a plus les qualifications dont il jouissait entre-temps sous l’autorité du parquet, pour apprécier si le prénom d’un enfant est recevable ou non. Cependant, la ville de Nice et ses agents sont attentifs à toute manœuvre ou tout geste qui ressemblerait au terrorisme », a déclaré M. Estrosi.
Mohamed Merah avait assassiné 7 personnes en mars 2011 : un militaire à Toulouse, suivi de deux parachutistes à Montauban, puis trois enfants et enfin un adulte dans une école juive toulousaine.
Ils auraient mieux fait d’appeler leur fils Marius