Le Conseil Suprême Nigérian pour les Affaires Islamiques a demandé à l’école de droit du Nigéria d’appeler immédiatement à la barre Abdulsalam Firdaos Amosa ou de faire face à des manifestations et des litiges à l’échelle nationale. Firdaos avait été refoulée mercredi dernier de la cérémonie parce qu’elle avait refusé de retirer son Hijab. En réalité, c’est contraire au code vestimentaire de la profession d’avocat.
Dans une déclaration publiée par le Secrétaire Général Adjoint, le professeur Salisu Shehu, le groupe islamique affirme que l’action menée contre Firdaos par l’école de droit est à hauteur de l’islamophobie. La déclaration se lit comme suit : « Le Conseil Suprême Nigérian pour les Affaires Islamiques considère ce développement peu recommandable comme une grave préoccupation. Ceci est de l’islamophobie affichée par les autorités de la Law School nigériane, le Body of Benchers et le Council for Legal Education, qui enfreignent maintenant volontairement la loi. C’est très malheureux et honteux parce que ceux qui sont censés enseigner la justice et l’équité échouent maintenant à être justes et équitables. Avec ou sans sentiments, en refusant d’exposer ses cheveux en public comme le demande sa religion, Mlle Abdulsalam n’enfreint aucune loi. Aucune loi n’est supérieure à la Constitution nigériane, qui est la règle générale du Nigeria. Fondamentalement, la Constitution de la République fédérale du Nigeria garantit aux Nigérians leur liberté de religion. Nous soutenons Abdulsalam Firdaos Amosa, qui agit dans le cadre de ses droits constitutionnels et nous insistons pour qu’elle soit appelée au Barreau et indemnisée adéquatement pour l’humiliation qu’elle subit ».
