Un traiteur nigérian a raconté la malheureuse histoire de sa rencontre avec une cliente après qu’elle ait quitté Lagos pour un autre État pour cuisiner dans le cadre d’un événement.
La femme d’affaires a dit qu’elle a fait le voyage avec ses travailleurs, mais en y arrivant, ils ont été traités avec mépris.
Lisez son histoire ci-dessous :
Voici l’horrible histoire qui se trouve derrière cette image :
J’ai été contactée pour un travail à l’extérieur de Lagos, j’ai rencontré la cliente et tout semblait aller comme sur des roulettes. J’ai demandé à ce que nous puissions avoir un appartement pour nous installer étant donné que nous devions passer deux jours sur place. Elle a souri et a dit pourquoi pas, bien sûr que oui ! Nous avons ensuite fait le voyage depuis Lagos jusque dans l’autre État. D’abord, nous avons dû attendre pendant une heure avant de pouvoir rentrer dans la propriété. La raison que nous a avancée le gardien était que la patronne lui a interdit de laisser rentrer quiconque jusqu’à ce qu’elle se réveille. J’étais surprise. Ensuite, j’ai eu une petite discussion avec elle et rapidement nous avons pu entrer et nous avons pris 30 minutes pour nous relaxer un peu avant de débarquer tout notre équipement. La dame est ensuite venue nous dire que nous ne pouvions pas faire la cuisine dans sa cour, et qu’elle possédait une maison en construction dans les environs et que nous devions emmener tout notre équipement là-bas. J’ai alors accepté.
Nous avons dû attendre de 19 heures à 22 heures pour avoir un groupe électrogène afin d’avoir de la lumière et de l’eau potable pour travailler. C’est mon job, alors je n’avais pas vraiment le choix. Nous avons tout fini autour de 12h30 le lendemain. Nous devions nous reposer parce que le surlendemain serait une nouvelle journée très chargée pour nous. J’ai donc contacté la dame, elle m’a dit que nous devions dormir dans l’immeuble en construction, avec des déchets partout. J’ai crié « Mon Dieu ». La raison d’une telle décision : elle nous a dit qu’elle ne pouvait pas permettre à des étrangers de dormir dans les appartements de son garçon ou dans sa cour. J’étais en larmes. Je suis partie avec notre chauffeur pour chercher des agents de sécurité afin de les payer pour qu’ils viennent rester avec nous, mais personne n’était disponible. Je me suis mise à genoux et j’ai commencé à prier avec tous mes employés. Que devrais-je faire ? Mon père n’est pas Dangote ou Bill Gates, je me débrouille pour vivre. Donc j’ai accepté la situation. Alors j’ai proposé que nous nous racontions des histoires afin de rester debout jusqu’à 4 heures du matin. Tous mes employés ont ri et ont dit que c’était une bonne idée. Mais je tombais déjà littéralement de ma chaise parce que j’étais vraiment épuisée.
J’ai alors pris un banc en fer et je me suis allongée dessus, vu qu’il y avait plein d’insectes qui rampaient sur le sol déjà couvert de crasse. Il y avait beaucoup de choses qui me passaient par l’esprit. Je me suis dit que tout s’arrangerait un jour. Chers clients, s’il vous plaît, traitez les travailleurs comme des êtres humains et non comme des animaux. Nous travaillons pour gagner nos vies et non pour nous exhiber sur Instagram. Ayez pitié de nous et aidez-nous.
