Stephanie Otobo, lors d’une nouvelle interview avec Vanguard, a dit qu’elle n’a pas été forcée à aller dans l’église de l’apôtre Johnson Suleman, dans l’État d’Edo pour faire une confession, la semaine dernière. Dans la nouvelle vidéo, Stephanie affirme que la vidéo diffusée par Sahara Reporters plus tôt est un montage.
Répondant aux questions de Vanguard dans une nouvelle vidéo, Stephanie a dit :
« Je n’ai pas été attirée, kidnappée, forcée ou payée pour avouer. Je me suis confessée pour ma tranquillité d’esprit et pour mon bien-être en tant qu’être humain. L’apôtre peut-il me payer ce que je gagne déjà ? Ou encore peut-il me faire une offre à la hauteur de la nouvelle proposition de mes sponsors » ?
Lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait incitée à rechercher la « tranquillité d’esprit », Mlle Otobo a dit qu’elle avait passé des nuits blanches pendant plusieurs mois à cause du rôle qu’elle jouait en tant que pivot du scandale sexuel.
Elle a également accusé ses présumés commanditaires de chantage, déclarant que ladite vidéo avait été réalisée en juin 2017 dans la maison canadienne d’un certain Chidi, le gars qui avait monté la majorité de ses vidéos l’année dernière. Otobo a dit que la vidéo parfaitement montée servait d’assurance contre elle au cas où elle déciderait de dénoncer ses manipulateurs.
Voici sa déclaration :
« Cette vidéo a été réalisée en juin 2017 et elle a été faite par mes manipulateurs afin qu’ils aient quelque chose contre moi au cas où je choisirais de révéler la vérité ».
La majorité des lecteurs de Sahara Reporters ont également mentionné la possibilité d’un jeu déloyal. L’un d’entre eux a déclaré : « Les reporters de Sahara étaient si pressés qu’ils n’ont pas réussi à éditer la partie où la jeune fille a mentionné la date à laquelle la vidéo a été réalisée (juin 2017) ».
Un autre commentateur s’est demandé pourquoi quelqu’un enregistrerait une vidéo et la conserverait pendant près d’un an en prévision d’un tel jour, si ce n’était pas un plan délibéré contre l’apôtre.
Rayonnante dans sa chemise blanche et son pantalon bleu foncé, Stephanie Otobo semblait heureuse, car elle échangeait de légères plaisanteries avec notre correspondant avant d’accepter de nous faire une vidéo exclusive.
La musicienne originaire d’Urhobo a également exprimé des craintes quant à sa sécurité, alors qu’elle jurait de démasquer ses manipulateurs devant les tribunaux plutôt que sur les médias sociaux.
« Pour ceux d’entre vous qui me demandent de citer des noms, bien sûr, je citerai des noms au tribunal parce qu’ils m’envoient des courriels et des textos pour m’offrir beaucoup d’argent, mais je ne pourrai plus me laisser manipuler ».
Elle a exhorté toutes les parties impliquées dans le scandale à aller de l’avant, car elle a trouvé la paix avec Dieu et elle-même.
La plupart des Nigérians attendent avec impatience les noms des personnages impliqués dans le complot présumé. Ça ferait l’effet d’une bombe.
Vous vous rappellerez que l’année dernière, l’apôtre Suleman a fait l’objet d’un scandale sexuel qui est devenu viral sur les réseaux sociaux. Mais dans un retournement plutôt choquant samedi dernier, sa principale accusatrice, Mlle Stephanie Otobo, 23 ans, est apparue sur l’autel des Ministères du Feu Omega à Auchi pour avouer avoir été utilisée par « de puissants politiciens et pasteurs pour impliquer l’apôtre Suleman ».
« On m’a fait dire trop de mensonges, j’étais choquée. Le fardeau de la culpabilité était trop lourd pour moi. Si je ne corrigeais pas ce péché grave, je n’aurais jamais obtenu le pardon du corps du Christ, et même dans la vie ici-bas », a-t-elle dit. Regardez la vidéo ci-dessous :