Selon les dernières nouvelles de Football Leaks, Sergio Ramos, capitaine du Real Madrid, a échoué à un test de dépistage de drogue après la finale de la Ligue des champions 2017. Le Real avait remporté la coupe 4-1 face à la Juventus.
De la dexaméthasone !
Le journal allemand Der Spiegel rapporte que l’échantillon d’urine de Ramos contenait des traces de dexaméthasone. Le média informe aussi que l’UEFA avait dissimulé les résultats.
Cette préparation contenant de la cortisone figure sur la liste tenue par l’Agence mondiale antidopage (AMA) des substances interdites en compétition.
Les joueurs peuvent s’administrer de la dexaméthasone avant un match. Mais un médecin de l’équipe doit signaler son utilisation sur des formulaires de contrôle du dopage. Néanmoins, cette information était manquante.
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Le médecin du Real Madrid a admis avoir administré à Ramos deux injections de dexaméthasone la veille de la finale, en juin dernier. Il a précisé qu’il lui a fait une injection à l’épaule et l’autre au genou.
De la bétaméthasone !
Il a ensuite noté dans son rapport sur le dopage que Ramos avait reçu un traitement avec un autre anti-inflammatoire contenant de la bétaméthasone. Cette substance aussi figure sur la liste des substances interdites en compétition de l’AMA.
L’UEFA a accepté le rapport du médecin et a affirmé qu’il avait été rédigé « en conformité » avec le code de l’AMA.
Football Leaks affirme que, lorsqu’ils ont contacté le Real Madrid et Ramos, ils n’avaient fait aucun commentaire.
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Les révélations de Football Leaks indiquent également que Ronaldo, « s’est plaint d’être toujours sélectionné » pour les tests lorsque l’UEFA est arrivée sur le terrain d’entraînement du club pour des tests aléatoires en février 2017.
Le Real Madrid a accusé les testeurs de l’UEFA d’insuffisance. Le club a affirmé que l’officier antidopage avait testé Ronaldo deux fois avec une aiguille sans rien trouver.
L’UEFA, le Real Madrid et Ronaldo ont tous refusé de faire un commentaire à la suite des révélations de Der Spiegel.