Deux Nigérianes ont été tuées par leurs employeurs en Arabie Saoudite. C’est encore une preuve du racisme dans le monde !
Les femmes étaient en Arabie Saoudite pour travailler comme femmes de ménage dans différents foyers. Deux semaines plus tard, leurs patrons respectifs les ont agressées et elles n’ont pas survécu.
Selon Satellite Times, la première fille nigériane s’être fait assassiner était Omotayo. Jusqu’à sa mort en juin 2018, elle travaillait comme femme de ménage à Riyad. Elle était une immigrée. Avant sa mort en juin 2018, Omotayo avait envoyé des photos d’elle-même battue, à un groupe auquel elle appartenait, dénommé Strong Nigerian Ladies. C’est un groupe de solidarité créé par des femmes de ménage, immigrées nigérianes en Arabie Saoudite. Elle leur a raconté le dernier incident violent vécu entre les mains de la famille saoudienne pour laquelle elle travaillait. Elle a expliqué au groupe qu’on lui devait des salaires et qu’on lui donnait des restes de nourriture à manger. Puis quand elle a protesté, on l’a battue.
Le même mois où elle a envoyé le message au groupe, elle est décédée. D’après les infos, elle est morte entre les mains de ses employés, tortionnaires.
Une autre Nigériane nommée Shola a également été la victime de son patron en Arabie Saoudite. Selon Adeola Oladipo, c’est une autre femme de ménage du groupe Strong Nigeria Ladies.
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Adeola a raconté :
Shola était constamment victime d’agression. Ses patrons l’affamaient. Chaque fois qu’elle demandait de la nourriture, ils la battaient toujours. Elle était si maigre qu’on croirait qu’elle avait le VIH.
Un jour, son patron était venu comme d’habitude pour la battre pendant qu’elle travaillait dans la cuisine. Les coups sont devenus si sévères qu’elle a dû se défendre avec un couteau. Dans la bagarre, le couteau a coupé son patron et ce dernier l’a frappée au cou et elle s’est effondrée. Quand le patron a vu que Shola était en train de mourir, il l’a emmenée d’urgence à l’hôpital où il a déclaré qu’elle était soudainement tombée malade. Quelques jours plus tard, la Nigériane a rendu l’âme à l’hôpital.
