Ces derniers temps, le coach de Man City essaie de garder coûte que coûte son calme, mais c’est peine perdue.
Nous avons deux types de sélectionneurs, ceux qui contrôlent leurs émotions et les émotifs. Pep Guardiola reconnaît faire partie de la dernière partie de techniciens et qu’il lui est difficile de rester tranquille sur le banc. « Ce début de saison, je me suis amélioré, car je me suis fixé comme objectif de rester zen. Et je crois avoir un peu progressé. Seulement un tout petit peu » !
Sur la pelouse, il est rare de voir le coach rester statistique, si ce dernier n’est pas en train de crier sur ses joueurs, il s’arrache les cheveux. « Pendant le match, la plupart de ce que je fais est risible car ça ne veut rien dire, admet Pep au Manchester Evening News. De plus mes joueurs ne m’entendent pas forcément et je suis anxieux et agité. Je pense que, quand je serai plus âgé, je saurai me maîtriser ».
Cette fougue marche, car avant de recevoir Stoke City à l’Etihad Stadium le samedi lors de la 8e journée de Premier League à 16h, les Sky Blues sont leaders et sans défaites (6 victoires, 1 nul). « Même lors de l’entraînement, je suis ainsi, dit-il. Je suis coach pendant les matchs et lors des séances d’entraînement pour améliorer mon équipe. Et on est heureux quand ses joueurs s’améliorent. C’est la mission du technicien ».