Parce qu’elle est en couple avec un Africain, une femme résidant à Piémont en Italie a été recalée pour un poste d’assistante de vente au détail par son employeur qui est un commerçant.
Selon Corriere della Sera, le commerçant aurait fait entendre à la jeune fille :
« De mon point de vue, vous pouvez être en relation avec le monstre de Florence (ED : un tueur en série qui a massacré les femmes dans les années 1990), néanmoins, je n’autoriserai pas une personne en lien avec un Noir de gérer ma boutique ».
Claudio, le commerçant a conseillé à la jeune fille de ne pas montrer ses photos, avec son petit ami africain, sur les réseaux sociaux si elle veut trouver un boulot.
Cette histoire a pris une autre tournure.
Prenant partie aux faits, Maria Luisa Coppa, présidente de l’Union des commerçants de Turin, a déclaré : « Le respect et l’intégration constituent des valeurs qui favorisent la bonne marche de nos activités ».
« Des scènes telles que celle-ci, ne font pas partie de notre culture », a ajouté Coppa, en insistant sur l’importance des immigrants dans l’évolution de l’économie de la ville.
Mme Coppa a aussi partagé un rapport du Huffington sur l’affaire et a dit :
« L’histoire de nos entreprises est aussi préservée grâce aux travailleurs immigrés engagés pour leur amour pour le travail, pour leurs atouts professionnels et avec l’espoir d’accéder à un lendemain meilleur. Le respect et l’intégration sont des valeurs qui animent nos activités et des situations telles que celle-ci, dans le dénuement des syndicats ne sont pas propres à notre culture ».
Fiat et d’autres grandes entreprises industrielles ont permis à de nombreux étrangers, ainsi qu’à des Italiens de migrer vers Torino, pour travailler dignement. Grâce à cela, Torino possède une grande communauté nord-africaine et musulmane.