Ce 29 juillet 2018, date de tenue du premier tour de l’élection présidentielle malienne, le célèbre chanteur malien Salif Keïta a confié à Franceinfo : « J’ai trouvé que les cinq ans qu’Ibrahim Boubacar Keïta a faits au pouvoir ont été désastreux ». IBK, le président sortant est candidat à sa propre succession. Salif Keïta a ajouté : « Je l’aime beaucoup, c’est mon frère, mais quand on sort de la famille, on doit dire la vérité ». Il faut dire que le chanteur n’a pas du tout apprécié le bilan d’Ibrahim Boubacar Keïta.
Favorable à une fédération du Mali !
Soumaila Cissé, le principal opposant d’Ibrahim Boubacar Keïta a donc le soutien de Salif Keïta qui laisse entendre : « Nous devons refuser l’argent de la corruption et travailler et penser pour notre pays », avant d’ajouter qu’il était « très inquiet » pour son pays. Il se bat pour que le Mali soit fédéré, afin que les régions aient un plus grand pouvoir, ce qui permettrait selon lui, d’apaiser les tensions ethniques dans le nord du pays. Et ces tensions sont la base même du terrorisme qui règne dans le pays.
Salif Keïta précise : « C’est une façon de gérer un pays, ce n’est pas une séparation » !
Il veut sensibiliser la population malienne sur la question : « Il faut nous coacher, ça c’est vrai. Le Mali est à 90 % analphabète. Donc ils n’ont pas cette compréhension à leur portée. Il n’est pas facile de leur expliquer comment ça va se passer ».
Salif Keïta a aussi expliqué : « Si cette même gouvernance reste, nous sommes foutus à jamais. Il n’y aura plus de (…) ».
