Plusieurs analystes et diplomates estiment que la situation en RDC est sur le point de dégénérer et la communauté internationale et les pays voisins craignent le pire. Certaines chancelleries auraient même pensé à adopter l’option militaire des nationalistes congolais : un coup d’État. Elles sont presque sûres que la communauté internationale les soutiendra si elles peuvent donner l’assurance que Joseph Kabila sera chassé du pouvoir.
Si les militaires congolais n’arrivent pas eux-mêmes à faire partir le président Joseph Kabila du pouvoir, le peuple de la RDC y parviendra certainement avec la mobilisation diplomatique de la communauté internationale réussie par Moïse Katumbi, l’appui militaire angolaise et la libération de Jean-Pierre Bemba.
La révolution qui a eu lieu en Lybie il y a quelques années doit servir d’exemple aux politiciens congolais et à l’armée congolaise. On n’oubliera jamais la façon dont les proches collaborateurs du guide libyen l’ont tous abandonné un à un quand la folie a gagné l’esprit de Kadhafi. Ils avaient rejoint le camp de l’opposition de Benghazi pour faire partir Kadhafi.
Que les généraux, les ministres et collaborateurs de Joseph Kabila sachent qu’ils ont encore la possibilité de se sauver du camp Kabila pour rejoindre l’opposition et le peuple congolais avant que la révolution prévue pour le 23 décembre 2018 ne leur marche dessus.
Conseil gratuit à l’opposition :
Il faut absolument faire une union sacrée pour agir pour le bien-être du peuple congolais. Et cela passera par l’atteinte de ces trois objectifs : le respect de la constitution, la paix et des élections transparentes, sans « fraude ».
En vous mettant ensemble pour agir comme un bloc, Joseph Kabila, l’obstacle à la démocratie congolaise prendra lui-même la poudre d’escampette, ou il finira simplement comme un dictateur, à l’instar de Samuel Doe et bien d’autres encore.
Pour avoir la vie sauve, Joseph Kabila doit quitter le pouvoir lui-même.
Tout indique que Kabila connaîtra le même sort que Kadhafi, s’il ne démissionne pas. Il aura droit à soit un coup d’État sanglant, soit à un grand rassemblement pour une révolution sans précédent à travers tout le pays. Peu importe ce qui arrivera, les pays voisins devront réagir pour empêcher les mercenaires à la solde de Joseph Kabila de faire feu et de massacrer la population.
Source : Vacradio.com