Dans le but d’étendre les droits des transgenres, le gouvernement a déclaré que l’expression « femme enceinte » ne devrait plus être utilisée dans un traité des Nations Unies, car elle excluait les personnes transgenres.
Cette déclaration figure dans les observations du Royaume-Uni sur les amendements au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Le traité, auquel la Grande-Bretagne est signataire depuis 1976, maintient les droits des individus.
Il dit qu’une « femme enceinte » doit être protégée, et ne peut être sujette à la peine de mort.
Le Foreign and Commonwealth Office s’oppose au terme « femme enceinte » utilisé dans le traité, parce qu’il peut « exclure les personnes transgenres qui portent une grossesse ». L’objectif est de s’assurer que les femmes qui s’identifient comme des hommes, mais qui ont toujours leurs organes génitaux féminins, et peuvent concevoir, soient couvertes.
Mais cette dernière initiative visant à étendre les droits des transgenres a suscité la colère de certaines féministes qui qualifient cela de « faire de l’ombre aux femmes ».
L’écrivaine féministe Sarah Ditum a déclaré : « Ce n’est pas une inclusion. C’est une façon de faire de l’ombre aux femmes. Avoir un corps féminin et savoir ce que cela signifie pour la reproduction ne vous fait pas de vous un « sujet à l’exclusion ». Nous obliger à effacer scrupuleusement toute référence à notre genre sous peine d’être appelé bigot est une insulte ».
Il y a deux semaines, l’Office des Statistiques Nationales a suggéré de rendre volontaire le fait que les gens indiquent leur genre dans le recensement, parce que cela « discriminait » les personnes transgenres. La proposition a provoqué un tollé avec des affirmations selon lesquelles il serait impossible de planifier des services pour les femmes. La féministe Germaine Greer fait partie de ceux qui étaient contre. Elle a dit que cela était à l’encontre du « droit d’exister » des femmes.
