Une Nigériane du nom de Folasade Adesalu, a partagé son puissant témoignage de la façon dont Dieu a transformé son histoire et a fait d’elle l’heureuse mère de trois beaux enfants après de nombreuses années d’attente et avec de lourds traitements médicamenteux. Lisez son témoignage incroyable ci-dessous :
L’histoire de l’infertilité de Folasade. Du ridicule au miracle !
Je me suis mariée à mon mari Olumuyiwa en décembre 2006. Mes problèmes ont commencé avant que je ne me marie. J’avais un cycle irrégulier et un flux menstruel très lourd avec beaucoup de caillots de sang, dès que j’ai commencé mes études secondaires. On m’a emmenée à l’hôpital, j’ai été traitée avec des antibiotiques et beaucoup d’autres médicaments. Cela m’a quelque peu soulagée, mais je n’ai pas été complètement guérie.
J’ai commencé à m’inquiéter, mais le fait de ne pas voir été enceinte un an après mon mariage ne faisait pas partie de mes inquiétudes. À partir de ce moment, j’ai commencé à consulter plusieurs médecins. J’ai consulté divers gynécologues qui ont donné des diagnostics différents.
En 2007, on a trouvé que mes trompes de Fallope étaient bouchées. Après avoir effectué le HSG (test des trompes de Fallope), le médecin a ensuite supposé qu’en rinçant les trompes, peut-être qu’il arriverait à les débloquer. Il a effectué la procédure, c’était une expérience très douloureuse !
Après 6 mois, toujours pas de grossesse, j’ai déménagé dans un autre hôpital. Le nouveau gynécologue a dû répéter l’ensemble du test de fertilité et le test HSG, toujours douloureux. Mon mari m’a ensuite rejoint pour également subir des examens, après que j’aie longuement plaidé pour qu’il se fasse examiner.
Nous avons été tellement abattus lorsque le médecin nous a annoncé une autre mauvaise nouvelle : j’avais un fibrome, un kyste de l’ovaire en plus de mes trompes de Fallope bouchées. Et comme si cela ne suffisait pas, mon mari ne produisait pas suffisamment de spermatozoïdes. C’est comme si on nous avait condamnés à mort. C’était accablant !
Il a ensuite conseillé que nous allions essayer la FIV (conception assistée), car il n’y avait aucun moyen de conception naturelle en raison de tous les problèmes de fertilité que nous avions.
Je pleurais énormément et j’étais en colère contre Dieu, mais face à tous ces défis, je croyais aux miracles. Nous avons continué dans la prière, le jeûne et l’offrande sacrificielle.
En 2009, mon mari et moi avons accepté d’essayer la FIV. Nous avons été déçus, car le résultat était négatif. À ce stade, je ne savais plus quoi faire d’autre à part continuer à demander à Dieu la miséricorde et la guérison divine.
Je subissais déjà des pressions de ma famille et de mes beaux-parents. J’ai eu droit à toutes sortes d’insultes et de propos négatifs dans les réunions de famille. Parfois, je pleurais secrètement et prétendais que tout allait bien.
En 2010, nous avons assisté à un office religieux (Jour De La Fertilité Du Croyant) à la chapelle Winner, où Mgr Oyedepo prêchait sur la fécondité. Il a dit : « La fécondité est un commandement que toute l’humanité et tout être vivant doit accomplir », Genèse 8:17. Il a dit : « Vous devez être fructueux quels que soient les obstacles ou les difficultés, car le Dieu tout-puissant l’ordonne ». À ce moment-là, j’ai été inspirée par son enseignement et j’étais déterminée à accomplir ce commandement malgré tous les revers médicaux.
J’ai toujours été croyante, et je n’ai jamais cessé de croire que Dieu allait faire un miracle pour moi. Peu après, je suis soudainement tombée malade, j’éprouvais une douleur intense autour de mon bassin droit. Je suis une fois de plus repartie à l’hôpital. Après une série de tests et de scanners du bassin intra-utérin, on a découvert que j’avais un SOPK (Syndrome des Ovaires Poly-Kystiques) et l’endométriose (un trouble dans lequel le tissu formant la muqueuse de l’utérus se développe en dehors de la cavité utérine). Dans mon propre cas, un gros kyste (tissu) poussait sur mon ovaire rempli de liquide (sang rouge foncé). Au fil des jours et des semaines, le kyste devenait de plus en plus gros, avec une douleur atroce.
Le médecin a alors préconisé qu’on devait perforer le kyste et drainer le liquide afin que je sois soulagée des douleurs. Il m’a prévenue que ce n’était qu’une solution temporaire, car aussi longtemps que j’aurais des menstruations, le kyste continuerait à drainer du sang sur lui-même.
Donc, chaque mois et pendant 4 mois consécutifs, mon ovaire était perforé et plus d’un litre de sang était drainé à chaque fois. Chères sœurs, l’expérience était si écrasante, les douleurs étaient si intenses… Je n’avais même plus la force de prier. J’étais épuisée spirituellement, physiquement, financièrement, émotionnellement. Je me suis fâchée avec DIEU et mon époux. J’étais fatiguée, mais je n’ai pas abandonné.
Puis en juillet 2011, j’ai entendu parler de l’école de guérison de l’Ambassade du Christ grâce à ma belle-sœur, Funke qui était membre de l’église. J’ai décidé d’y aller. À ce stade, je savais qu’il n’y avait que Dieu qui pourrait me guérir de tous les maux, vu que l’endométriose n’avait aucun remède. Cette maladie ne pouvait être soignée.
Dès le premier jour du programme, j’ai reçu ma guérison, parce que ma foi et mon esprit ont été éveillés par les enseignements de la parole de DIEU. J’ai posé tout mon problème de fertilité sur l’autel de Dieu et j’étais prête à être libérée.
Le dernier jour de l’école de guérison, le pasteur Chris était en train de prêcher. Il s’est approché de moi et a touché mon côté où j’avais le gros kyste. J’ai eu une sensation de fraîcheur dans tout mon corps. Juste là, je savais que ma guérison était absolue et complète.
Je suis rentrée chez moi avec tant de fois et j’ai continué avec mes confessions de foi, écoutant les messages des hommes de Dieu et j’occupais mon esprit par des méditations et des supplications. Lire et écouter les témoignages des autres a vraiment aidé ma foi et je suis devenue absolument sûre que si DIEU pouvait répondre à des couples qui avaient des problèmes de fertilité similaires aux nôtres, nous aussi pouvions avoir un signe de Lui.
En octobre 2011, mon mari et moi sommes allés au Canada pour la célébration du 40e anniversaire de sa sœur. Nous avons ensuite assisté à un programme avec eux dans leur église au RCCG Brampton. Au milieu du ministère, le ministre invité m’a montrée du doigt et m’a demandé de m’asseoir sur sa chaise et il m’a ensuite donné sa veste à enfiler. Je ne pouvais pas comprendre ce qui se passait. Il a ensuite prophétisé que d’ici l’année prochaine (2012), je porterais un fils qui s’appellerait Paul. J’ai reçu la veste, je l’ai fermement attrapée et j’ai couru avec.
Pour confirmer ces prophéties, mon frère est revenu de Shiloh 2011, il a dit que papa Oyedepo de l’église Winner avait prophétisé qu’il y avait une femme qui avait été cliniquement déclarée inapte à concevoir. Et que si celle-ci pouvait seulement croire qu’avec Dieu, tout était possible, elle aurait un double miracle. Mon frère est allé à l’autel et a reçu mes enfants en mon nom. Il m’a donné une bible sur laquelle il était écrit : « Ce jour de Shiloh 2011, j’ai reçu des jumeaux pour vous Adesalu Folasade ». Pour la honte que vous avez subie, vous aurez un double miracle parce que le Seigneur l’a ordonné. Ésaïe 61:7.
C’est devenu ma force, mon mot d’ordre et j’ai immédiatement nommé les jumeaux. J’ai collé les noms sur mon mur dans la chambre. Chaque matin et chaque nuit, je les appelais. J’ai commencé à me faire appeler « Iya ibeji ». Ma prière est devenue « Dieu confirme la parole de tes serviteurs et accomplis la prophétie qui s’est manifestée dans ma vie et mon mariage », Ésaïe 44:26. Après quoi, je lui donnerai des louanges pour les prières exaucées.
Puis le diable a ramené sa tête laide en essayant de défier ma guérison (je savais que c’était une épreuve de foi). La douleur de l’endométriose est revenue et cette fois, la douleur était indescriptible. À un moment, je me suis évanouie sur la table d’hôpital où je subissais une opération. Il a fallu une intervention divine pour que je revienne à la vie. Le gynécologue en chef m’a donc conseillé de me rendre en Inde pour une intervention chirurgicale majeure où les ovaires seraient retirés avant que ça ne dégénère en cancer. Je ne pourrais pas vous mentir, j’ai été ébranlée, mais j’ai toujours cru aux MIRACLES DE LA CRÉATION, (un livre écrit par Catherine Kummer).
Nous avons accepté que j’aille subir l’opération en Inde parce que je croyais que, qu’il y ait des ovaires ou non, la parole de Dieu s’accomplirait toujours. 2 jours avant mon voyage en Inde, je suis soudainement tombée malade et j’étais fatiguée. Je pensais que c’était la peur de la chirurgie que je devais subir. Mon ancien collègue de PZ Cussons Plc m’a conseillé de faire un test sanguin. Je ne la prenais pas au sérieux, mais elle continuait à appeler sur mon téléphone pour me dire que je devais passer un test. Je ne savais pas que c’était Dieu qui l’utilisait pour me dire de faire ce test 48 heures avant de me rendre en Inde.
Le test sanguin était positif. J’étais donc enceinte pour la première fois en 6 ans. Je me suis émerveillée, je ne pouvais pas le croire. J’ai couru vers un autre laboratoire pour confirmer le résultat, c’était pareil. Notre joie était indescriptible. Nous étions reconnaissants. Même mes médecins ne pouvaient pas expliquer la grossesse. L’un des médecins l’appelait même « grossesse chimique ». Ils ont dit que ce n’était pas une vraie grossesse, que le fœtus ne grandirait pas… Bla… Bla… Bla… Je leur ai dit que je reviendrais dans 9 mois avec des jumeaux, parce que le Seigneur l’avait dit, malgré que je n’aie pas fait d’échographie pour le confirmer, mais j’étais convaincue que je portais des jumeaux en moi.
Le voyage de 9 mois n’a pas été facile. Le diable frappa de nouveau, essayant d’interrompre la grossesse prématurément. À 12 semaines de grossesse, j’ai eu un ovaire rompu et tordu, les douleurs étaient inimaginables. Le fibrome grandissait et luttait contre les jumeaux pour gagner de l’espace. Le médecin a dû pratiquer un cerclage cervical pour éviter que la grossesse ne soit expulsée. Je devais recevoir une injection toutes les 6 heures juste pour rendre la doublure de mon utérus plus épaisse afin qu’elle contienne la grossesse et on m’a demandé de rester au lit pendant deux mois pour me reposer. Quand la douleur du kyste rompu devenait trop, mon mari prenait peur. Il a dû dire aux médecins d’interrompre la grossesse et de retirer l’ovaire rompu. Il a dit qu’il avait encore besoin de moi et que nous pourrions faire une adoption.
J’ai refusé, je savais ce que Dieu avait dit, et qu’il ferait ce qu’il avait promis de faire. Il n’est pas un homme qui pourrait mentir. J’étais pleinement persuadée qu’il m’avait fait cette promesse et qu’il était aussi capable de l’accomplir, Romains 8:21. J’ai aussi respecté la parole de Dieu qui disait que je ne jetterais pas mon bébé ou ma fausse couche, Exode 23:26. Celui qui a commencé ce voyage le finirait et en récolterait sûrement les fruits, Philippiens 1:6. Voilà mes confessions pendant toute la période de trouble et le Seigneur a honoré ma foi.
À 36 semaines 5 jours, 4 jours avant notre 6e anniversaire de mariage, le Seigneur m’a donné de beaux cadeaux : des jumeaux, alléluia ! Louez le Seigneur. L’accouchement a été rapide, en moins de 7 minutes les petits bouts de chou, Toluwani Peter & Toluwalase Paul étaient parmi nous et j’étais de nouveau sur pied dans les heures qui ont suivi. Il pesait chacun environ 2,5 kg. Les médecins se demandaient comment j’ai pu porter des jumeaux avec le gros fibrome et l’ovaire malade.
Quand le Seigneur ramena les captifs de Sion, nous serions comme ceux qui feraient un rêve, Psaume 126:1. C’était à peine 6 mois après que j’aie donné naissance à mes jumeaux que j’ai découvert que j’étais à nouveau enceinte. Cette fois-ci, la grossesse s’est déroulée sans problème. Je n’ai eu aucune complication, mais l’accouchement a été plus difficile que celui des jumeaux. Et gloire soit rendue à Dieu, j’ai eu un autre garçon Toluwalore, 17 mois après l’arrivée des jumeaux.
À mon grand étonnement, après l’accouchement de Toluwalore Patrick par une césarienne, les médecins ont dit qu’ils ne pouvaient plus voir de fibrome ni d’ovaire malade. Comment ? Je l’appelle LES MIRACLES DE LA CRÉATION. Tout ce que mon père n’a pas planté, doit être déraciné, Mathew 15:13. Il a rendu les diagnostics de tous les médecins nuls et non avenus. Il a déraciné toutes les maladies, m’a donné de la joie et a tourné mes ténèbres en une lumière. Il a transformé mon ridicule en miracle, UN MIRACLE ABSOLU.
Il n’est jamais trop tard avec Dieu, continuez à croire en lui et continuez à lui faire confiance. Il va sûrement venir, et ça va être soudain.
Sade et ses adorables enfants.