« Un jeune Africain devenu riche » a accordé une interview au Parisien ce lundi 03 décembre 2018. C’est en tant qu’Africain que Damso a partagé ce qu’il garde comme souvenir de son pays, le Congo.
Actuellement, en pleine tournée où il rencontre un grand succès (des Zéniths et un Paris Bercy sold out), le rappeur a pris une pause pour se remémorer sa jeunesse. Son public aime en apprendre plus sur cette jeunesse. L’artiste a parlé de sa vie à Kinshasa : « Il y a eu des morts, des tirs, un obus est tombé à coté de moi sur un terrain de basket quand le président est mort. J’ai vu des corps. Cela tirait, je me baissais pour que les rebelles ne nous voient pas. J’ai dû partir à cause des pillages. Mais toute ma vie ne s’est pas passée dans les cris. J’ai aussi de beaux souvenirs en famille ». Ensuite, il a parlé de la Belgique : « Je buvais de l’alcool pour être sûr de ne pas avoir faim. Vivre dehors, ce n’est pas une blague, je n’étais pas habitué à cela, je venais de Kinshasa où ma famille avait des chauffeurs ».
Un Damso toujours franc !
Depuis ses débuts, Dem’s n’a jamais caché la violence qu’il a subie, tout petit, du passage de sa famille de la richesse à la pauvreté. « J’ai grandi à l’époque des pillages, les tirs de kalash m’empêchaient de rêver, Rebelles ennemis armés dans les parages, Apeuré à ne plus savoir qui j’étais », disait-il dans Graine de sablier. Récemment, dans Quedusaalvie, il a dit : « La bourgeoisie, j’y ai goûté, 7 000 euros maman touchait, la pauvreté, j’y ai goûté, 700 euros maman touchait ».
Pour ceux qui écoutent bien l’artiste, il n’y a pas une grande nouveauté dans cette interview. Néanmoins, si vous ne le connaissiez pas, cette interview vous permettra de voir le personnage bien plus complexe et réfléchi qu’il est en réalité. Il n’y va pas par quatre chemins, se montre honnête, avec un franc parlé. Dem’s joue bien le jeu de ce journaliste qui s’adresse habituellement à un public différent de celui côtoyé par l’ex-protégé de Booba.
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Une grosse annonce à venir ?
Pour info, la tournée de Damso va prendre fin le 14 décembre au palais 12 de Bruxelles. Cette date qui a un sens particulier pour lui et il l’a bien mentionnée dans son dernier album. Dans William, il a dit : « Je suis fatigué, il est trois heures du mat’, un 14 décembre. J’écris ce texte avec un cognac, des clopes et des cendres ». Dans ce même titre, le rappeur évoquait une possible fin pour sa carrière. Alors est-ce un hasard que la fin de sa tournée soit pour cette date ? Ou alors s’agit-il d’un choix réfléchi pour faire une grosse annonce ? Dans 8 jours, on en aura la réponse.
