À Abidjan, des experts étudient l’état d’avancement de la mise en œuvre du corridor Abidjan-Lagos. Ceci intervient avant la rencontre des ministres des Infrastructures, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigeria et du Togo vendredi. Ces experts se penchent sur la question des achats, des études, de la mise en place de structures institutionnelles et de mécanismes de financement.
Cette réunion a commencé le mardi dernier et sera le cadre pour la signature du contrat pour la réalisation du Programme de développement de l’autoroute du corridor Abidjan-Lagos.
La CEDEAO a informé que ces travaux vont permettre de solutionner les problèmes liés aux conditions de l’accord de prêt entre le Nigeria et la Banque africaine de développement (BAD). Ils ont aussi pour but de présenter le rapport sur la mission d’évaluation relative à l’installation du siège de l’Autorité de gestion du corridor Abidjan-Lagos. Et enfin, il s’agira de signer des contrats pour les études de faisabilité et de conception détaillée des trois lots du projet de l’autoroute dudit Corridor.
Au cours de cette rencontre à Abidjan, les experts examineront aussi d’autres aspects du programme. Il s’agit de la revue des processus de passation des marchés pour les services techniques préparatoires.
Le corridor Abidjan-Lagos est une partie du corridor Dakar-Lagos. Ce dernier fait partie de l’autoroute transafricaine de l’espace Cedeao. Son développement rentre dans la droite ligne du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
Ce corridor a une longueur totale de 1 080 km. 75 % des activités commerciales de l’Afrique de l’Ouest s’y déroulent. Puis il passe par les villes les plus actives et les plus peuplées de l’espace Cedeao : Abidjan, Accra, Lomé, Cotonou et Lagos.
Plusieurs bailleurs de fonds financent ce grand programme : la BAD et l’Union européenne.