Voici l’étonnante découverte faite par nos homologues du quotidien « Le Point » chez les « Nyinba », une tribu du Tibet. Le Tibet est habité par les Tibétains et d’autres ethnies, il se situe en Asie, dans une région de plateau au nord de l’Himalaya.
Une coutume bien spéciale d’un groupe ethnique est la raison qui a attiré notre attention. Selon notre source, au sein des « Nyinba », la même femme, est partagée entre les frères. Un fait qui a très souvent surpris les visiteurs des « Nyinba ». Il semblerait que ce soit pour des raisons économiques qu’ils agissent de la sorte. Se limiter à une épouse unique, est le seul moyen d’empêcher les frères de morceler le domaine familial après le décès de leurs parents.
Lorsque les garçons ainés atteignent l’âge du mariage, les parents se chargent de leur désigner une femme, généralement très jeune. D’une manière formelle, elle est mariée à l’aîné de la fratrie, cependant, l’union inclut également les autres frères. S’ils sont trop jeunes pour jouir de la femme, ils devront attendre le moment opportun. L’union parfaite inclut trois frères. Quand il arrive qu’il y ait plus de trois garçons, le quatrième est souvent envoyé dans un couvent et le cinquième part généralement pour la ville, où il pourra faire sa vie seule.
Qu’en est-il, si la femme unique se trouve être stérile ? Banal : une deuxième est choisie. Et dans le cas où il y aurait encore de nombreux frères à la maison, ou que les plus jeunes n’adhèrent pas à l’idée d’avoir la même épouse que leurs grands frères ?
La famille ramène donc une deuxième, plus jeune ! Il faut obligatoirement que la femme unique, donne ses attentions sexuelles à tous les frères pour que cette union à plusieurs soit équitable, et cela, même si l’un des frères est plus apprécié de l’épouse unique.
Lorsqu’un enfant vient au monde, c’est la mère qui indique le père. Généralement, ce n’est pas trop difficile pour elle, parce que les maris sont souvent appelés à quitter la maison chacun à son tour en raison de leurs différentes activités.