Ali Bongo Ondimba, président du Gabon, a affirmé que les personnes incarcérées après l’élection présidentielle de 2016 l’ont été en raison de violences commises. Ainsi, il affirme que personne n’est en prison pour ses opinions politiques au Gabon, rapporte l’Agence de presse gabonaise (AGP).
Dans le premier numéro de l’émission, diffusé en direct sur les chaînes publiques, le président a fait une déclaration. Il a dit : « Ceux qui sont en prison y sont pour violence et destruction. Personne au Gabon n’est en prison à cause de ses opinions politiques ».
Il a continué en disant : « Manifester est légale, tout le monde a le droit de manifester. Mais je redis qu’il n’y a pas de Gabonais qui soit en prison pour ses opinions politiques ».
Violence post-électorales !
Il a posé la question : « Si je voulais arrêter des compatriotes pour des délits d’opinion, pensez-vous que ce serait ceux-là qui seraient en prison » ? Ensuite, il a précisé que ceux qui sont en détention, le sont en raison d’actes de violence commis et non pour leurs opinions.
On lui a alors demandé s’il accordera sa grâce à ces personnes. Il a répondu qu’il ne peut gracier que ceux qui ont comparu et sont sous le coup d’une condamnation.
Après la présidentielle de 2016 qui s’est soldée par une victoire d’Ali Bongo, il y a eu des contestations violentes. Les auteurs de ces actes de violence se sont fait arrêter, ont comparu devant la justice et ont fini en prison.
