Un pédophile de 22 ans s’est fait incarcérer pour le viol d’un jeune garçon de 5 ans. Mais deux semaines plus tard, on le retrouve mort, dans sa cellule.
Daniel Davey s’est rendu coupable de l’agression sexuelle d’un enfant. L’enfant avait entre 5 et 6 ans au moment des faits. En fait, Daniel l’a agressé six fois sur une période de 18 mois entre 2015 et 2016.
Daniel était agent d’un McDonald’s. En décembre, sa sentence tombe. Mais juste deux semaines plus tard, c’est-à-dire le 12 janvier, on le retrouve mort dans sa cellule.
Le ministère de la Justice entend bien lancer une enquête donc s’occupera l’Ombudsman des services correctionnels.
La victime avait informé sa mère qu’elle voulait lui dire « quelque chose de répugnant ». Voilà comment l’acte ignoble de Daniel a éclaté au grand jour.
La mère, choquée, d’apprendre ce qu’avait vécu son garçon, a immédiatement contacté la police.
Ensuite, des enquêteurs ont fait des prélèvements d’ADN sur les sous-vêtements de la victime. Ainsi, ils ont pu retrouver des traces de l’ADN de Daniel.
Pendant le procès de Daniel, un témoin a dit qu’il avait aperçu une image montrant un homme agressant un garçon.
Comme on pouvait s’y attendre, Daniel a tout nié en bloc. Il a dit que l’image incriminée était l’œuvre d’un ami qui voulait lui faire une plaisanterie de mauvais goût.
Il faut préciser que l’image en question a disparu de l’ordinateur, peu avant que Daniel ne se fasse arrêter.
Daniel a plaidé non-coupable et n’a jamais cessé de clamer son innocence pendant le procès. Mais il n’a pas réussi à convaincre le juge et a été déclaré coupable.
Parmi tous les chefs d’accusation qui pesaient contre lui, seule une charge a été abandonnée. Cette charge concerne un épisode où l’homme a soi-disant tenté de toucher le derrière d’un garçon.
Au final, Daniel a écopé de 6 ans et 6 mois de prison. Puis, à sa sortie, il devra s’inscrire au registre des prédateurs sexuels.
Le juge l’a également obligé à s’inscrire au Sexual Harm Prevention Order, à vie.
La Cour a aussi formellement interdit à Daniel de s’approcher de sa victime, et ce, peu importe la raison.