Les histoires de gens ayant connu la pauvreté avant de connaître l’opulence, ont toujours été appréciées. Et le monde du football regorge de plein de stars ayant connu une situation similaire. Elles foulent aujourd’hui les pelouses des plus grands stades, à guichet fermé et avec des chaussures sponsorisées par les plus grandes marques, ces dernières étaient habituées à jouer dans les rues, sans chaussures et sur des terrains de fortune.
Peut-être qu’elles n’ont jamais pensé avoir une vie pareille, mais leurs nouvelles vies sont une source d’inspiration pour de nombreux jeunes !
Voici l’exemple de 4 footballeurs africains qui sont sortis de la rue et qui ont connu la gloire…
Samuel Eto’o
Le petit garçon de Douala devenu l’idole de beaucoup de Camerounais a été élevé dans la misère, dans une petite maison. Âgé de 36 ans aujourd’hui, il vaudrait près de 80 millions de dollars actuellement. Il dormait avec six de ses frères et sœurs sur un même lit. Tellement il aimait le football qu’il a confectionné des ballons avec des plastiques qu’il recyclait, afin d’y jouer avec deux de ses frères également footballeurs aujourd’hui. Il a passé des années dans un centre de formation au Cameroun avant de s’envoler pour la France. Mais Eto’o était obligé de partir pour l’Espagne où il s’engage avec l’équipe espoir du Real Madrid.
Actuellement considéré comme l’un des footballeurs africains les plus riches, Eto’o touchait environ 200 $ par semaine au début de sa carrière professionnelle.
Yaya Toure
Originaire de Côte d’Ivoire, Yaya Toure a pu avoir ses premiers crampons, seulement à l’âge de 10 ans. Il a passé plusieurs années à taper dans le cuir rond dans les rues de la Côte d’Ivoire, pieds nus. En 2011, il s’est confié à The Guardian en disant « Les crampons n’étaient pas donnés ». « Il fallait avoir envie de se suicider pour exprimer le désir d’acheter une paire quand on est dans une famille de 7 enfants ». Il conclut par « Ma vie était un véritable combat. En Afrique, c’est le quotidien de tous les enfants ». Touré a simplement su saisir toutes ses chances. Son passage au sein du club ASEC Mimosas lui a certainement permis de rejoindre l’Europe, plus précisément en Belgique où il a intégré le club Beveren. Il va par la suite rejoindre l’Ukraine, la Grèce, la France, l’Espagne et l’Angleterre où il s’installe dans l’un des grands clubs du pays : Manchester City.
Christian Atsu
D’origine ghanéenne, Atsu a dû vendre de l’eau fraîche dans les rues du Ghana pour survivre. L’actuel milieu de terrain ghanéen a gagné le titre de meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des Nations 2015. À seulement 25 ans, Atsu a parcouru plusieurs clubs. Avant d’atterrir à Newcastle, il est passé par Everton, FC Porto, Bournemouth, Malaga, Vitesse Arnhem. Aujourd’hui, il coûterait 10 millions de livres sterling, l’équivalent de 15 millions d’euros.
Steven Pienaar
Originaire d’Afrique du Sud, Steven Pienaar a eu une enfance difficile, ayant grandi à l’époque de l’apartheid. Il a déclaré que le Westbury est une zone de conflits et de violence. Sa mère lui interdisait de s’asseoir sur le canapé pour regarder la télé de peur qu’une balle perdue n’atteigne son fils. Il devait donc s’asseoir par terre. Il a également évoqué les cas de racismes dont il était victime en raison de sa couleur de peau ainsi que sa satisfaction lors de la fin de l’apartheid en 1994. Pienaar, pouvait fuir les problèmes de Westbury grâce au football, chance que beaucoup n’ont pas eue. Il a appris le décès tragique d’un ami proche dans les tumultes de Westbury, quelque temps après son arrivée à l’Ajax d’Amsterdam. Cette situation a tellement affecté Pienaar qu’il a décidé de ne pas trop parler du sujet.
