Aujourd’hui, tout le monde veut s’associer à Fela et à son héritage. Mais pour Seun Kuti, personne n’était là quand sa famille a dû endurer des atrocités pour le fait de faire partie de la vie de Fela.
Puis, il a ajouté que les femmes de Fela, y compris sa mère et sa belle-mère Najite, avaient subi la brutalité des soldats nigérians. Ensuite, il a dit que ceux-ci les avaient opprimées à cause de l’intrépidité de Fela. Enfin, il a ajouté que leur maison était généralement envahie par des soldats à la gâchette facile.
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Il a écrit :
Quoi que vous pensiez que Fela a vécu, il l’a vécu avec sa famille. Nous étions son rocher. Ma mère me racontait toutes les histoires de ses cicatrices avant d’aller au lit. Ma belle-mère, Najite, a été la première personne que les soldats ont vue à Kalakuta. Elle nageait. Ils l’ont prise par la tête hors de la piscine et lui ont brisé le cou ! Ma mère a eu une baïonnette cassée en elle et elle ne pouvait pas marcher pendant 18 mois. Dans ma vie d’enfant, j’ai vu beaucoup de violence orchestrée par l’État. À l’âge de 9 ans, j’ai vu les policiers tirer et tuer l’un des garçons de mon père devant le sanctuaire, pour rien. Puis ils l’ont abandonné là. Fela a essayé de nous protéger, mais vous ne pouvez protéger personne de ça ! Vous savez que ces putains de flics doivent venir chez nous et tirer au moins deux fois par semaine ! Est-ce que vous le savez tous ? Ou vous pensez que c’est juste une manière de jouer à un jeu ? Avoir la musique de Fela est un cadeau pour le monde et tout le monde est le bienvenu. Mais notre héritage est le nôtre, nous devons le protéger et le conserver. Chers imitateurs, restez loin. Vous n’êtes pas les bienvenus.
