Lagos est la troisième ville la plus pauvre au monde, selon le classement publié récemment par le Global Liveability Index 2018.
Le Global Liveability Index de 2018, publié par The Economist Intelligence Unit (EIU) et la Banque mondiale, a fait le classement de 140 villes et Lagos occupe le 138e rang. Les seules villes occupant les places derrière Lagos sont la Syrie et le Bangladesh.
Les critères de classement !
Le classement repose sur cinq paramètres : « la stabilité, la politique sociale, l’éducation et l’infrastructure, la culture et l’environnement, et l’accès aux soins de santé ».
Vienne, la capitale autrichienne, est la ville la plus agréable au monde. Melbourne est arrivée en deuxième position après avoir été numéro 1 pendant sept ans. La ville japonaise, Osaka a pris la troisième place.
Le résumé du rapport annuel de l’EIU indique : « Chaque ville se voit attribuer une note de confort relatif pour plus de 30 facteurs qualitatifs et quantitatifs dans cinq grandes catégories : « la stabilité, la santé, la culture et l’environnement, l’éducation et l’infrastructure et la politique sociale ».
Chaque facteur dans une ville est noté comme acceptable, tolérable, inconfortable, indésirable ou intolérable. Pour les indicateurs qualitatifs, une note est attribuée en fonction du jugement des analystes internes et des collaborateurs de la ville.
Dans la catégorie « stabilité », on considère les facteurs suivants : la prévalence de la petite délinquance, la prévalence de la criminalité violente, la menace de terrorisme, la menace de conflit militaire et la menace de troubles civils.
Pour la cote de « santé », les points suivants prévalent : la disponibilité des soins de santé privés, la qualité des soins de santé privés, la disponibilité des soins de santé publics, la qualité des soins de santé publics et la disponibilité des médicaments en vente libre.
Le ratio d’humidité/température, l’inconfort du climat pour les voyageurs, le niveau de corruption, les restrictions sociales ou religieuses, le niveau de censure, la disponibilité sportive, la disponibilité culturelle, la nourriture et les boissons rentrent en ligne de compte pour l’évaluation du facteur « culture et environnement ».
La disponibilité de l’enseignement privé, la qualité de l’enseignement privé, les indicateurs de l’éducation publique rentrent en ligne de compte pour l’évaluation de l’ « éducation ».
Pour l’ « infrastructure », la qualité du réseau routier, la qualité des transports publics, la qualité des liaisons internationales, la disponibilité de logements de qualité, la qualité de la fourniture d’énergie, la qualité de l’eau et la qualité des télécommunications comptent ».