Une mère a tué son fils en lui tranchant la gorge parce qu’elle craignait que les médecins ne fassent des expériences sur lui.
Katharina Katit-Staeheli a arraché son fils Dylan, âgé d’un an, d’un hôpital pour enfants de la ville de Zurich, dans le nord de la Suisse, où il attendait d’être opéré. Dylan souffrait d’hydrocéphalie et il avait besoin d’une intervention chirurgicale, mais Katit-Staeheli s’est enfuie avec lui après l’avoir emmené secrètement de l’hôpital et s’est enfuie en Espagne où elle le cacha pendant près d’un mois.
Elle a été aperçue en janvier 2014 dans un centre commercial de Torrevieja sur la Costa Blanca par la Guardia Civil qui l’a reconnue à partir d’un mandat de perquisition international. La mère, originaire de la ville suisse de Buelach, dans le canton de Zurich, a été placée en détention alors que son bébé était examiné par des médecins. Alors que les médecins travaillaient sur l’enfant, Katit-Staeheli était détenue par deux autres policiers dans une pièce du centre médical.
Au bout d’un moment, Katit-Staeheli demanda aux officiers la permission de donner un bain à l’enfant et cela fut accordée. Après avoir déshabillé Dylan, elle prit un couteau et lui trancha la gorge. Après, elle a essayé de se suicider en se poignardant dans le cou mais a échoué.
Lundi dernier, Katit-Staeheli a avoué son crime devant un tribunal de la ville d’Elche en Espagne. Elle a dit qu’elle ne pouvait pas se souvenir de ce qui s’était passé dans la chambre d’hôpital, mais elle a dit à la cour qu’elle craignait que les médecins emmènent Dylan pour des expérimentations. Elle a admis qu’elle était très sceptique sur la médecine conventionnelle et les médecins, elle a aussi dit qu’elle préférait l’homéopathie et la médecine traditionnelle indienne et chinoise. À cause de cela, quand les médecins lui ont dit à Zurich que son enfant avait besoin d’une IRM, elle a dit qu’elle paniquait et a décidé de kidnapper son fils.
Un expert en psychiatrie a découvert que Katit-Staeheli souffrait d’un trouble de la personnalité car elle ne voyait « pas d’autre issue ». Les procureurs espagnols ont exigé 17 ans de prison pour la mère, mais le juge s’est prononcé sur une peine de 11 ans. Elle est maintenant emprisonnée pour une peine de 11 ans.
