D’après les dirigeants du Nigeria, certaines femmes kamikazes portent des nouveaux-nés dans le but d’éviter les contrôles de sécurité.
Le 13 janvier, dans le Nord-Est du Nigeria, il y a eu deux femmes qui portaient des bébés qui sont faites exploser dans la ville de Madagali. Ces femmes ont fait comme victimes avec elles-mêmes, deux bébés et quatre autres personnes.
Des femmes kamikazes qui évitent les contrôles
Quand les femmes portent des enfants elles échappent beaucoup plus facilement aux contrôles de sécurité. Elles sont en réalité considérées comme des civils. C’était le cas des deux femmes kamikazes de Madagali qui étaient certainement proches du groupe terroriste Boko Haram.
Au total, il y a eu quatre femmes kamikazes qui se sont présentées au contrôle de sécurité de Madagali, une ville qui avait déjà été reprise au groupe terroriste en 2015. Deux des quatre femmes ont été arrêtées, mais elles sont parvenues à se faire exploser, alors que les deux autres femmes qui portaient des bébés ont réussies à passer le contrôle de sécurité et se sont faites exploser après.
Les femmes kamikazes sont de plus en plus membres du groupe Boko Haram. En plein marché de la même ville, deux femmes kamikazes avaient déjà fait au moins 45 victimes en décembre 2016. Une attaque semblable avait fait 25 morts une année avant.