L’homme qui a assassiné sa fiancée et déposé son cadavre dans une poubelle à Oshodi, Lagos au Nigeria, l’aurait tuée, parce qu’un autre homme avait décroché son téléphone à elle pendant qu’il l’appelait, alors qu’il était en voyage.
Isaiah Chukwu, 35 ans, un marchand de pièces de rechange à Ladipo, Oshodi, vivait avec son amante de 26 ans, se nommant Joy, dans une maison sur la rue Balogun, Oshodi. Bien qu’ils ne soient pas mariés, Chukwu et Joy, tous deux indigènes de l’État d’Ebonyi, vivaient ensemble depuis deux ans.
Tout semblait bien se passer dans leur relation, jusqu’à ce que Chukwu parte en voyage. Il a appelé Joy via téléphone un jour, mais c’était un homme qui avait décroché. Il a conclu que Joy le trompait et quand il est revenu à Lagos, il l’a poignardée dans le dos. Il l’a ensuite déclarée disparue.
Cependant, il a manqué de chance quand il essayait de se débarrasser du corps et a été attrapé par des jeunes dans le voisinage.
Pour se débarrasser du corps, Chukwu mit sa victime dans une poubelle avec ses jambes attachées, puis il mit la poubelle dans un sac et noua le haut.
Vers 4 heures du matin, lundi, il a traîné le sac contenant le corps pour aller le jeter, mais quand il est arrivé au rez-de-chaussée de la maison, il a été accosté par des jeunes. Les jeunes lui ont demandé quel était le contenu du sac, mais le suspect les a ignorés. Un ecclésiastique islamique passant par là a ouvert le sac et a trouvé le cadavre. À ce moment, la foule s’est jetée sur Chukwu et l’a battu.
Les résidents qui se sont confiés à Punch Metro mardi ont dit qu’ils étaient choqués, parce que le couple vivait ensemble paisiblement. Les amis de la défunte ont dit que Joy adorait Chukwu et parlait avec affection de lui.
Un ami de la défunte a dit :
Ils ne se battaient jamais. En fait, les gens enviaient toujours leur relation. La femme pouvait être occupée à faire n’importe quoi, quand elle entendait qu’il était dans les parages, elle abandonnait immédiatement tout et disait : « Mon oga est là. Mon chéri est là ». Je n’ai jamais imaginé que cela pouvait arriver.
Une source policière a dit à Punch que Joy avait été poignardée dans le dos.
Nous avons récupéré le couteau qu’il a utilisé pour le crime et quatre téléphones portables dans la maison. Bien que les enquêtes se poursuivent, nous soupçonnons qu’il s’agissait d’une suspicion d’infidélité.
L’homme a dit qu’il l’avait appelée quand il était en voyage et qu’un homme avait pris l’appel. Il a dit que l’homme l’avait interrogé (Chukwu) pour avoir dérangé sa femme à lui.
Racontant ce qui s’est passé, le suspect a dit :
J’ai voyagé jeudi pour assister à un enterrement à Abraka, dans l’État du Delta. J’ai quitté Abraka le lendemain pour ma ville natale dans l’État d’Ebonyi. J’ai appelé ma femme vers 23h pour savoir comment elle allait. Nous avons bien plaisanté au téléphone.
Vers 23h45, j’ai appelé à nouveau, mais elle n’a pas décroché mes appels. J’ai appelé environ 10 fois, mais elle ne décrochait pas. Puis après, j’ai entendu la voix d’un homme, qui avait répondu à sa place.
Le lundi (après son retour), alors que j’allais prendre mon bain, j’ai vu le cadavre.
Une proche de la victime a fondu en larmes au poste de police d’Akinpelu en entendant la nouvelle de la mort de Joy. En conséquence, elle ne pouvait pas parler à la police, mais son mari a parlé en son nom.
Il a dit :
Ils n’étaient pas mariés, bien qu’il ait rendu visite aux membres de sa famille dans le village. Ils vivaient ensemble depuis deux ans sans officialiser leur mariage. Il a loué cet appartement pour elle, alors qu’il restait avec ses frères dans une autre maison. Il allait la voir dans son appartement.
Elle (Joy) était venue voir ma femme, il y a environ une semaine pour dire qu’elle n’était plus intéressée par la relation. Mais l’homme a dit qu’il ne pouvait pas la laisser à cause de l’argent qu’il avait dépensé pour elle. Ma femme lui a conseillé de le prendre en considération et elle a dit qu’elle y réfléchirait avant que cet incident ne se produise.