La police de Lagos a arrêté une femme, Nkeiruka Ngwu de 36 ans, mère de quatre enfants, pour avoir physiquement abusé de sa domestique de 10 ans, Chioma Samuel qu’elle a emmenée à Lagos en janvier 2018 après la mort du père de la fille.
Le porte-parole de la police, SP CHIKE OTI, a dit que Nkeiruka Ngwu a fait de la vie de l’enfant, un véritable enfer. Chioma a été mentalement et physiquement abusée avec beaucoup de marques de blessures pour le prouver. Sa dernière histoire pathétique date du mercredi 7 mars 2018. La suspecte aurait utilisé un fer à repasser bien chauffé pour blesser les mains et les jambes de la victime. Elle lui a aussi versé de l’eau chaude dessus.
Cependant le jeudi 8 mars 2018, Nkeiru a été mise à nue quand elle a emmené ses enfants à une école privée située quelque part à Ikeja. Malheureusement pour elle, les yeux curieux d’autres mères qui sont venues dans la même école pour déposer leurs enfants, ont remarqué les blessures sur les membres supérieurs et inférieurs de la petite fille qui a accompagné la suspecte à l’école. Après interrogation de la fille, elles ont attendu sa patronne qui était partie mettre ses enfants dans leurs différentes salles de classe. Quand elle a fini et était sur le point de partir, elle a été interpellée par ces femmes qui l’ont presque assaillie. Elles ont été calmées par quelques professeurs qui ont entendu leurs voix. Les femmes ont dit à la suspecte d’emmener la fille dans un hôpital ou elles adresseraient une pétition au commissaire de police de Lagos qui est connu pour ses fortes sanctions pour de tels crimes et d’autres crimes liés aux enfants, aux femmes et aux personnes vulnérables dans la société.
Malgré leurs menaces de la dénoncer aux autorités, Mme Nkeiruka Ngwu comme le chien proverbial qui ne prêterait pas oreille à l’appel de clairon de son maître quand la mort se cache au coin de la rue, est obstinément venue à l’école vendredi 9 mars 2018, accompagnée par la victime dont les blessures étaient manifestement non traitées.
En voyant que leurs avertissements n’ont pas été pris au sérieux, les femmes ont tenu leur promesse d’attirer l’attention du commissaire de police. Le CP a immédiatement ordonné l’arrestation de la femme et a fait envoyer l’enfant à l’hôpital de police pour un traitement approprié. Ils doivent s’assurer de bien nourrir la fille jusqu’à ce que le Département de Protection Sociale du Gouvernement de l’État de Lagos vienne pour s’occuper d’elle.
L’enquête est en cours en attendant le passage à la cour de justice de la contrevenante adulte, le lundi 12 mars 2018.